




Quelques mots sur les méthodes
Il existe deux méthodes d’interruption volontaire de grossesse. Le choix se fait en fonction du nombre de semaines de grossesse, des contre-indications médicales éventuelles et du choix personnel.
La méthode chirurgicale ou par aspiration
Dans les centres de planning pratiquant l'IVG, cette méthode est pratiquée sous anesthésie locale du col de l’utérus. Lorsque le·a patient·e le souhaite ou que son état l'exige, l’avortement par aspiration peut se pratiquer sous anesthésie générale. Dans ce cas, l’avortement doit avoir lieu à l’hôpital dans le cadre d'une hospitalisation de jour.
La méthode médicamenteuse (ou pilule abortive)
Cette méthode, qui provoque l’expulsion de l’embryon, est pratiquée jusqu’à 7 ou 9 semaines d'aménorrhée suivant le lieu. Elle s’adresse donc aux personnes qui connaissent rapidement leur état de grossesse et sont assez vite certain·es de vouloir l’interrompre.
Avec la pilule abortive, l’avortement se déroule en deux étapes : la première consiste à arrêter l’évolution de la grossesse, la deuxième à expulser l’embryon. Pour arrêter l’évolution de la grossesse, le·a médecin donne au·à la patient·e, en sa présence, un comprimé de Mifégyne™ qui stoppe le développement de l’embryon. Deux jours plus tard, la personne revient au centre de planning ou à l'hôpital où le·a médecin donne des comprimés qui provoquent des contractions de l’utérus et déclenche l’expulsion de l’embryon par voie naturelle.